Juillet 2016 – Cordillère blanche, Huaraz (Pérou)
La Cordillère blanche, ses sommets enneigés, nous résistons pas et partons pour l’ascension du Pisco à 5800 mètres d’altitude. Débout minuit pour une arrivée a 6h au sommet et un levé de soleil majestueux sur les sommets de la cordillère.
De retour à Huaraz, c’est quelques voies d’escalade que nous allons découvrir:)
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Juillet 2016 – La traversée de la Cordillère Blanche à vélo, un col à 4892 mètres et un glacier à 5000 mètres …
C’est pour deux petites journées grimpettes que nous enfourchons nos vélos, afin d’atteindre un col non loin de 4900 mètres au sein de la Cordillère Blanche. Le souffle se fait court, le manque d’oxygène ressentir, mais l’impressionnante chaîne de montagne enneigée nous attire et nous envoûte. Un col à 4892 mètres, c’est pour tous les 4 une première fois, et une fierté d’arriver si haut grâce à nos petits cuissots (déjà bien gros :D)… Une voiture durant la journée et quelques troupeaux, se sont les seules traces de vie au sein de ces montagnes, sur une piste cabossée.
C’est au glacier Postoruri que nous passons la nuit. Une petite marche jusqu’au pied du glacier à 5000 mètres est inévitable au petit matin. Nous sommes loin des centaines de touristes qui débarquent en bus au glacier Perito Moreno du côté Argentin… C’est un émerveillement de se retrouver dans des endroits si préservés et authentiques !
Le lendemain, nous entamons la descente jusqu’à Huaraz. Partis pour 3 jours d’autonomie en nourriture, et donc ayant limité au maximum le poids dans les sacoches pour l’ascension, nous arrivons à Huaraz affamés 😉
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Juillet 2016 – La vie de cyclo, sur les routes du Pérou ….
Voici quelques images qui feront partager notre aventure sur les routes du Pérou… Les sourires des enfants, le travail dans les champs, les marchés colorés, les paysages montagneux, la nature envoûtante, notre complicité avec nos amis suisses, nous vivons et ressentons chaque instant, chaque coup de pédales à travers les Andes….
Un grand merci à nos super copains Anysia & Alexi pour les superbes photos et vidéos 😉
« Je bois un coup », ou « je grignote quelque chose », se transforment généralement en grosse bouff’, parfois sur des bords de route pas forcément agréable, mais l’essentiel étant de reprendre des forces… 🙂
C’est tellement agréable au Pérou, de s’arrêter sur le bord de la route, manger des fruits frais, avec du gout, et de sympathiser avec la péruvienne des Andes 🙂
La nourriture prend une place importante dans notre quotidien, mais en voyage en vélo, elle devient une priorité, voir parfois une obsession 😉
Faire une petite pause sur la route, et manger 1 kilo de glace, c’est normal. Manger un purée pour 8 personnes en entrée, c’est normal. Bref les proportions deviennent démesurées pour remplir nos estomacs affamés 🙂
Lorsque nous retrouvons une cuisine et laissons le réchaud de côté, nous faisons un festin, surtout avec nos amis suisses qui sont de très bon cuistos 😀
Dormir dans des salles de classe, dans des maisons abandonnées, dans des casernes de pompiers, dans des jardins, dans la nature, chez les policiers, chez l’habitant…. Chaque nuit est différente, chaque jour est croustillant 😉
Le vélo nous permet d’être proche de la nature, d’en respirer tous ses parfums. Il nous permet également d’observer des scènes de vie incroyables, des travailleurs dans les champs, des enfants qui jouent sur le bord des routes. Il nous permet en fait d’être en interaction permanente avec la population et l’environnement dans lequel nous pédalons !
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20 Juillet 2016 – Sur la route entre Huanuco et la Union – (Pérou)
Après une petite pause montagne a Huaraz, la route continue, en compagnie de nos amis suisses, en direction l’Equateur…
Petite visite d’un de nos campements, avant de traverser la cordillère blanche à vélo…
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12 Juillet 2016 – Ayacucho à Huanuco (Pérou)
Quelle bonne surprise !! On retrouve nos amis suisses sur la route, que l’on croyait déjà plus loin. C’est comme une évidence, on continue ensemble. Avec un rythme a peu près similaire (bon ok avec leur pinot ils nous tracent dans les descentes, mais on les attend un peu dans les montées 🙂 ), on partage des bouts de routes extra, des fous rires, des nuits chez les bomberos ou dans les écoles 🙂
A Ayacucho, on rencontre le président du club de cycliste, qui, motivé et admiratif par notre façon de voyager, va enfiler sa tenue de cycliste et roule une cinquantaine de km avec nous. Génial 🙂
Les pompiers péruviens, toujours aussi accueillants, nous permettent de planter notre tente dans la cours. Pour les remercier, et pour se faire plaisir, on cuisine une montagne de crêpes !
Les imprévus, en vélo, il y en a souvent. Une crevaison pour nos amis suisses, la nuit va tomber dans 1h et nous atteindrons jamais le prochains villages. La région un peu dangereuse pour bivouaquer, il est préférable de dormir proche de la population. Un camion sympathique nous avance de quelques kilomètres, et nous allons planter la tente dans la cours de l’école du village 🙂
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10 Juillet 2016 – Abancay à Ayacucho (Pérou)
Bon ok on triche un peu 🙂 Lorsque les conditions météo ne sont pas avec nous ou que nos cuisses crient au secours, nous attentons pas moins de 10 min avant qu’un camion (ou des voitures, parfois déjà pleines de cannes à sucre) s’arrêtent et nous montent de 1500, 2000 mètres d’altitude (on se fait déposer au sommet, on profite quand même de la descente 🙂 ).
On traverse des petits villages, toujours pleins de vie et de curiosité de la population. A Sacota, une vingtaine d’enfants nous sautent dessus, curieux de voir 2 « gringos » à vélo. Quelques minutes plus tard, Pierrick se retrouve à jouer au foot sur la place du village 🙂
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7 Juillet 2016 – Treck du Choquequirao (Pérou)
Choquequirao ( « le Berceau d’or » en Queschua) est une cité Inca en ruines considéré comme la petite soeur du Machu Pichu. Par contre ces ruines se méritent, pas de train ou de bus mais plutôt un treck de presque 50Km et 3500 D+ (et oui c’est le pérou), ce qui fait qu’il y a (vraiment) bien moins de touristes que sa jumelle mais le paysage n’en est pas moins incroyable bien au contraire.
En choisissant, comme nous, de ne pas faire l’aller retour classique mais plutôt une boucle, on se retrouve carrément seuls pendant les 2 premiers jours de treck. Cela change des 2000 visiteurs journaliers du Machu pichu… L’homme du village d’où nous sommes partie (Kiunalla) nous dit même qu’il n’y a plus eu de touriste depuis 2 ans sur cette partie du sentier. C’est lorsque nous terminons la première descente que nous comprenons pourquoi, un éboulement et un pont abîmé ont engendré la mise en place de panneau d’interdiction de passer « au péril de sa vie ». Même si le sentier est un peu escarpé et pentu, il est tout a fait praticable et pas plus dangereux qu’un sentier de montagne. C’est vrai qu’en comparant au chemin du retour (la route classique qui s’avère être une autoroute à mule) il est un peu plus étroit, mais pour ceux qui aiment la tranquillité et les beaux paysages, ne pas hésiter, pensez simplement à prendre de l’eau et de la nourriture pour affronter les dénivelés.
Voici le lien pour accéder au parcours et télécharger les traces en .gpx (petit beug pour le calcul du dénivelé entre le km 20 et 25)
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3 Juillet 2016 – Cuzco à Abancay (Pérou)
Ahhhh les routes du Pérou !! Passer de 4500 m d’altitude à 1500 m en l’espace de moins de 100 km, tel est devenu notre quotidien … Dur dur pour les cuisses, mais les douleurs sont vite oubliées face aux paysages splendides du pays !
De la verdure, du soleil, des sommets enneigés, des lacets et des routes vertigineuses, des petits villages traversés, nous découvrons un nouveau pays et une nouvelle culture 🙂
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30 Juin 2016 – Puno (Pérou)
Reprise du vélo après plus d’un mois, dur dur pour les cuisses ! Mais quel bonheur de retrouver cette liberté, cette douceur de vivre et cette relation privilégiée avec les locaux 🙂
Copacabana – Puno, reprise en douceur avec peu de dénivelé, et des paysages chouettes au bord du lac Titicaca.
Nous retrouvons également l’hospitalité et la gentillesse des pompiers locaux. Accueillis comme à la maison, nous dormons dans le dortoir de la caserne et sommes réveillés par la sirène générale qui sonne jusqu’à que les pompiers soient assez nombreux pour partir en intervention (merci pour les voisins 🙂 ).
Nous aussi on veut être chef pour avoir une si belle voiture de pompiers 😀