23 Juin 2016 – La Paz (Bolivie)

Projecto de vida » est une association agissant dans les quartiers défavorisés de la Paz.
L’association organise des activités dans un centre des quartiers de « El Alto » et dans des écoles, afin d’occuper les enfants après l’école et de leur donner l’opportunité d’apprendre et de se développer d’avantage. En effet les enfants ont généralement seulement cours le matin ou l’après-midi, du fait du manque de professeurs.
Les activités sont diverses : cours de danse, réalisation d’artisanat, construction de serres afin de cultiver des légumes (très peu d’enfants mangent des légumes, les enfants sont donc très petits pour leurs âges et ont des carences alimentaires).
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Mise en « Position Latérale de Securité » d’une personne inconsciente qui respire

En collaboration avec cette association, nous avons été dans deux écoles défavorisées afin de dispenser des initiations aux gestes de premiers secours à des enfants de 10 à15 ans.
Nous avons pu au total initier 90 jeunes.

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Nous avons été confronté à la pauvreté des écoles, aux manques de moyens et de professeurs. Mais les jeunes ont été très actifs et intéressés par ces gestes, qui pourront peut-être un jour sauver un membre de leur famille, un camarade ou une personne dans la rue.
Ces formations sont d’autant plus importantes en Bolivie que les secours mettent très longtemps à arriver, si ils arrivent…
Ce fut une expérience très enrichissante pour nous, mais également pour l’association, qui était fière de donner la chance aux enfants d’apprendre ces gestes qui sauvent des vies.

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Juin 2016 – Pierrick chez les bomberos de La Paz (Bolivie)

Pin pon, c’est le départ de la caserne de la Paz après être resté environ 3 semaines au sein des équipes en tant que volontaire pour découvrir le système de secours boliven.
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Equipe de garde, caserne Antofagasta, La Paz

Expérience bien différente du Chili puisque ici la plupart des pompiers sont professionnels et sont des policiers. Le métier de pompier est malheureusement bien moins reconnu par la population locale et ce métier s’apparente pour certain plus à une contrainte qu’à une passion. On retrouve donc bien moins d’entrain et d’envie en général même si quelques uns font preuve d’altruisme et d’une grande motivation. Il y a également des pompiers volontaires mais leur statut, leur nombre et leur reconnaissance est loin d’être le même qu’en France. Leur présence à la caserne se fait rare et est réservée au samedi ou dimanche.
La caserne « Antofagasta » est la plus grande du pays, elle couvre à elle seule la ville de la Paz soit plus d’un million d’habitants et compte seulement 15 pompiers de garde par jour… En comparaison à Marseille, ville de taille similaire, il y a environ 1000 pompiers de garde par jour. Pour continuer, sur toute la région de la Paz qui représente plus de 1/5 de la France il y a 4 casernes soit environ 40 pompiers de garde par jour, pas beaucoup pour couvrir une si grande superficie et 2,5 millions d’habitants…
Ici les pompiers se répartissent en quatre groupes pour assurer l’assistance à personne (ambulance), les incendies, les secours en montagne ou diverse, et enfin un groupe réservé au déminage. Cela ressemble au système français, on retrouve une rigueur militaire et un système de grade mais ce dernier est réservé aux policiers. Un volontaire ne peut en aucun cas commander, il n’est présent qu’en tant que soutient.

 

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Concernant le matériel et les moyens, nous sommes loin mais très loin de la France, ici chaque pompier paye ses gants, participe aux frais lors de formation, et nombreuses sont les ambulances qui présentent des problèmes mécaniques. Coté camion, il n’y a qu’une seule échelle pour tout le pays, dotation de l’Allemagne datant des années 1950, et elle est hors service et difficilement réparable… Toujours coté incendie, la capacité d’eau de la toute nouvelle camionnette d’intervention rapide ne dépasse pas 1000L et au vue du système d’hydrant quasi inexistant dans la ville, il faut régulièrement attendre la citerne d’alimentation.
Ici j’ai pu le vivre chaque jour les pompiers boliviens sont confrontés avec la mort, pas d’appel pour une grippe ou une pointe au coeur, mais plutôt pour des accidents graves, des carambolages avec plus de bléssés que de pompiers, des récupérations de corps et inutile de vous préciser que le soutient psychologique est loin d’être la priorité.
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Intégration de la caserne et rencontre du colonel

Coté anecdotes ce n’est pas ce qui manque à la caserne, entre les accidents terribles du « camino de la muerte » (chemin de la mort) parmi le plus marquant celui de 4 bus et 2 voitures qui ont fini 300m plus bas dans la rivière avec au total 110 morts… Les pompiers ont mis plus de 10 jours à récupérer les corps en descendant à l’aide de câble métallique et de camions grues car ceux ci ne disposaient pas de corde à l’époque… Ou encore le glissement de terrain qui a touché 50 000 foyés récemment et où les pompiers ont dû sortir de force les gens de leur maison durant la nuit en cassant les portes et en évitant parfois les coup de poing…
Pour les départs au feu, du fait du manque de place dans le camion, c’est au dessus que l’on se retrouve, accroché à l’échelle, en essayant d’éviter les innombrables fils électriques pendant dans la rue. Et quand aux voitures qui bouchent l’agglomération de la Paz, ni la sirène, ni le klaxonne, ni nos grands gestes ne semblent toucher ces conducteurs ce qui donne une moyenne de temps pour arriver sur place à plus de 15 minutes…
Pour finir sur la condition de vie des pompiers, ici pas de grève pour éviter obtenir plus de repos mais plutôt un rythme de 48h de grade/ 48h repos, avec peu de pause aux vues du nombres d’interventions, et ce sont des sacs de coca que les pompiers chiquent chaque soir pour s’assurer de tenir le coup. Et question salaire, ce sont 3000 Bolivianos soit 400euros par mois ce qui leur permet de vivre tout juste correctement. Ce n’est donc pas ce qui motive le plus les troupes et bien sur cela a des conséquences sur la rigueur en intervention et à la caserne.

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Une expérience donc à part, un bon en arrière dans le temps, et on se rend bien compte de l’aide tant matériel que opérationnel que nous pouvons apporter à ces pays en développement. La France est d’ailleurs reconnue dans le monde entier pour cela, et encore une fois, c’est sans surprise que la plupart des équipements de la caserne sont des donations françaises comme l’ensemble des casques F1 provenant des marins pompiers de Marseille ou encore certaines tenues de feux. Au niveau opérationnel, durant mon séjour, deux pompiers de Paris sont venus réaliser une formation incendie chef de groupe, une opportunité pour ces officiers boliviens.

 

Fin Mai – fin Juin 2016 (Bolivie) – Parenthèse « Hermanas Bolivia »

Et de 1, de 2, et de 3 Poncet ! Mes deux soeurettes ont débarqué sur le continent sud-américain pour explorer les paysages et la population que réserve le pays de la Bolivie. Les vélos aux placards, on opte pour les sacs à dos pour ces quelques semaines de périple. De son côté, Pierrick intègre une caserne de pompiers à la Paz, afin de travailler avec eux et de découvrir le système de secours du pays.

Les 3 Poncet au complet 🙂

Parc national Torotoro

 

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Nous commençons par le parc national Torotoro et ses paysages de western, ses plissements de terrain irréels en forme d’arc de cercle, ses traces de dinosaures et fossiles marins, ses majestueux condors et ses cavités creusées par les vagues à l’époque ou Torotoro était submergé (il est aujourd’hui a 2700 mètres d’altitude). Nous partons pour un treck de 3 jours en totale autonomie pour se mettre en jambes et découvrir les merveilles du parc 🙂

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Tupiza

 

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Direction le Sud Lipez… Une vingtaine d’heures de bus avant d’arriver a Tupiza (un bus sans chauffage, sans toilettes, les fenêtres ne se fermant pas, les sièges non ajustables, les suspensions du bus a changer… Bienvenue en Bolivie 🙂 )
Nous profitons des paysages lunaires pour faire une rando à cheval avant de partir en excursion durant 4 jours dans le Sud Lipez.

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 Le Sud Lipez

 

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Nous sommes vite émerveillées par les paysages passant des montagnes, aux déserts, aux lacs noirs, rouges, verts, aux lamas par centaines, aux flamands roses, aux volcans actifs, aux déserts de corail, aux geysers… Bref nous en prenons une fois de plus plein les yeux, dans ces décors glacials et ventés..

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Les lamas identifiés par des ponpons, la couleur correspondant au propriétaire

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Des centaines de kilomètres en jeep à travers un décor irréel

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Désert de pierres, au milieu de rien…

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Salar d’Uyuni

 

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Cactus perchés à 12 mètres de haut sur l’île « Inca Huasi » perdue au milieu du salar d’Uyuni

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Sucre, les villages Jalq’a

 

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Accueillies chez Ramiro à Sucre, capitale constitutionnelle de la Bolivie, nous partageons avec lui quelques repas et il nous fait découvrir la ville et ses alentours dans sa super coccinelle 🙂
Nous laçons de nouveau nos chaussures de marche, et partons explorer les vallées enclavées de Sucre. Sans carte, sans guide, avec pour repère notre signal GPS du téléphone, nous partons pour 3 jours en autonomie. Immergées dans cette nature envoûtante, nous rencontrons la population rurale, vivant des cultures du blé et du maïs. Quelques péripéties durant ce trek : notre réchaud qui nous lâche le premier jour (super les pâtes crues), le deuxième jour le téléphone lâche (nous nous retrouvons pour uniques et seuls guides les locaux… parlant quechua !), et un retour à la ville à l’arrière d’un camion rempli de sable… Une sacrée aventure 🙂

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On s’y croirait presque 😀

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Lac Titicaca – Isla del Sol

 

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Étalé sur plus de 8000 km2, le lac Titicaca s’étend entre le Pérou et la Bolivie. Il est si grand que l’on dirait la mer, avec l’horizon à l’infini, les mouettes, les plages… Mais la réalité des 3800 mètres d’altitude du lac reprend le dessus lorsque l’on aperçoit les montagnes enneigées au loin.
Reposant, nous allons nous ressourcer et marcher quelques jours sur l’île.

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24 Mai – La paz (Bolivie)

La Paz, capitale la plus haute du monde (étagée de 3 200 à 4 000 m) est une ville étonnante et animée. De nuit comme de jour, de nombreux commercants proposent a manger, de l’artisanat, leurs services. Petit voyage dans les rues colorées et animées de la Paz…

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Aiguiseur de couteau

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Un visage a besoin d’un sourire pour communiquer sa beauté

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21 Mai – La paz (Bolivie)

La “Fiesta del Gran Poder”  est une célébration religieuse en hommage à El Señor del Gran Poder. . A cette occasion, des milliers de danseurs venus du pays défilent dans les rues tentaculaires de La Paz, affichant leurs costumes colorés et leurs danses traditionnelles.
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Gran Poder La Paz

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11-13 mai 2016 – Salar d’Uyuni (Bolivie)

Lendemain difficile. Il faut relier les 2 salars. Pistes de sable, il faut pousser les vélos sur plusieurs kilomètres… On dit « A 2 c’est mieux », et ba « A 4 c’est l’éclate » !! Ces moments de galères sont devenus partie de rigolade et d’entre-aide.
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Travail du quinoa dans les petits villages traversés

 

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La salar d’Uyuni ! Nous y sommes ! Le plus grand du monde, ce désert de sel s’étend sur 12 500 km2, sur une épaisseur de 40 m alternant couches de sel et de glaise. Du blanc du blanc et encore du blanc, nous dévalons les kilomètres, la route n’a jamais été aussi plate !

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Nous rencontrons Gilbert, Nancy et Sage, une famille de cyclotouristes. A chacun sa façon de voyager, eux ont adopté la carriole avec un bout de chou a l’arrière. On fait des pauses foot dans le salar pour que Sage se dégourdissent les jambes !

bombheros uyuni  uyuni bombheros velos  Nous rencontrons Gilbert, Nancy et Sage, une famille de cyclotouristes. A chacun sa façon de voyager, eux ont adopté la carriole avec un bout de chou a l’arrière. On partage un repas au chaud (les nuits sont très fraiches dans le salar) dans notre petite tente. Génial !!

Le fameux caillou tranporté dans les saccoches… Plutôt pratique pour planter les sardines..!! Etre 4 est plus pratique pour planter le campement !!
On partage un repas au chaud (les nuits sont très fraiches dans le salar) dans notre petite tente. Record de sardines a 7 dans notre tente! Génial !!

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Pédaler, dormir, cuisiner dans le salar. Voilà 5 jours que nous sommes dans cette immensité blanche. De temps en temps, nous croisons une île aux cactus…

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Le salar d’Uyuni et ses trompes l’oeil

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Merci a Anysia et Alexi pour ces superbes moments partagés dans les salars. Leur bonne humeur, leur positivisme et leur gentillesse ont été une vrai bonheur pour nous 🙂
Petite visite de leur site et article tres bien fait : Anylexi

A bientot sur les routes … ? 😀

11-13 mai 2016 – Salar de Copaisa (Bolivie)

Apres s’être émerveillés dans le salar du Surir et une fois les vélos réparés (tout nouveau dérailleur pour Maelle), nous dirigeons le cap pour les deux fameux salars : le salar de Copaisa et le salar Uyuni.
Avant tout, quelques explications sur qu´est-ce que c’est qu’un salar…
« Un salar est une dépression fermée de taille variable submergée d’eau salée en saison des pluies, desséchée et couverte d’efflorescences salines en saison sèche. » Arrivant début mai, le salar sera sec pour nous 🙂
Au loin se dessine une silhouette, peut être un cycliste ?! Il est vrai que depuis la Carretera Austral côté chilien ou nous croisions une dizaine de cyclistes par jour, nous sommes plutôt seuls sur les routes. Et non, pas 1 mais 2 ! Anysia et Alexi, voilà 2 p’tits suisses qui s’apprêtent à s’engager sur les salars en Pino. Nous voilà partis pour faire la traversée des 2 salars ensemble, pour environ 6 jours.
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Entrée du salar un peu compliqué dans la gadoue

Apres la boue, arrive rapidement le blanc… La magie de pédaler dans l’immensité blanche se fait rapidement sentir. Le salar de Coipasa se situe à 3 680 mètres dans la partie centre-ouest de l’altiplano andin et s’étend sur 2100 km2. Excités, nous plantons le campement au beau milieu du salar. Les couleurs du coucher de soleil sont extraordinaires, sans parler du ciel étoilés…

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Une première pause photos trompe l’œil nous amusent un bon moment. L’expression « seuls au monde » prend tout son sens dans cette merveille salée. Il est difficile de se faire à l’idée que le sol n’est pas froid, il s’apparente tellement a de la glace…

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Et ces îles aux cactus perdues dans les salars paraissent imaginaires …

 

8 mai 2016 Salar de Surire (Chili)

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Salar du Surir, Chili

Déjà 3 jours que nous avons quitté toute civilisation et le salar de surire fait son apparition. Le paysage est fantastique, grandiose, un mélange de couleurs incroyables se produit  entre le blanc du salar, les lacs, les flamands rose, les geysers de fumée, la steppe verte, la terre, le sable et les montagnes enneigées environnantes.
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Au bout du Salar, des thermes naturelles nous permettent de faire trempette dans une eau dépassant facilement les 40°C entourés par ce paysage. Seuls au monde, le spectacle n’est pas fini puisque la tombée de la nuit laisse place à cette altitude à des milliers d’étoiles étincelantes…
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5 mai 2016 – Putre et l’Altiplano (Chili)

On accélère un peu et c’est après 17h de bus que nous atteignons le grand nord du chili : Arica, ville la plus aride au monde avec un record de plus de 14 ans sans une goutte de pluie… Après un bref passage par la 3e compania de bomberos qui nous offre un accueil très chaleureux, direction Putre et ces 3500m d’altitude!

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A peine arrivés que l’envie de rejoindre l’Altiplano nous pousse à prendre le vélo et monter à 4000m passer la nuit. Mais notre corps n’est pas du même avis et après s’être bien essoufflés pour atteindre cette altitude, les remèdes locaux (feuilles de coca et autres huiles essentielles de fleur) ou européens (aspirines, médicaments) ne peuvent rien contre la fameuse « Puna » (mal des montagnes). Maux de tête, nausées et visages gonflés, nous sommes contraints de redescendre à Putre pour une journée d’acclimatation…
Après ce repos, c’est partie pour le fameux col à 4580m! Le manque d’oxygène se fait sentir mais petit à petit le compteur avance et même si le mal de tête refait son apparition, la vue est incroyable! Volcan de près de 6000m de haut, step, ruisseau, neige, verdure, Lama, Alpaca, ca y est nous y sommes dans ce fameux Altiplano!
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Chucuyo, 4300 m

Ici seul les « carabineros » (policiers) font offices de sécurité puisque la plupart des villages sont désertés suite à l’exode des enfants vers les villes. Nous demandons un peu de chaleur dans un commissariat pour notre premier repas de midi à plus de 4300m de haut et outre la chaleur d’une pièce et leur hospitalité, ces policiers chiliens vont une fois de plus nous surprendre en nous proposant de passer la nuit dans le bureau du chef… C’est l’occasion de partager des anecdotes sur nos pays ainsi qu’un bon repas du soir au coin du feu.
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Après cette nuit réparatrice qui permet à notre corps de fabriquer quelques globules de plus, nous voici prêt à pédaler à plus de 4300m de haut pendant 4 jours pour rejoindre la Bolivie. Ici la nature a repris ses droits, , la terre et le sable remplacent le goudron, les voitures laissent place aux animaux (vicunias, autruches, lama…) et aux villages abandonnés. La température descend à -10°C la nuit, les UV maltraitent la peau et impossible de récupérer l’eau des rivières chargée en lithium, plomb et autre métaux lourd, seuls les postes de polices nous permettent de remplir nos 12L d’eau prévu pour 2 jours d’autonomie…
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Même les vélos ont eu du mal a tenir le choc durant cette traversée avec une crevaison, un axe de roue qui se dévisse et même un dérailleur cassé 10 km avant la bolivie, ce qui nous a forcé à redescendre à Iquique pour une journée réparation dans un super magasin: « cycle redolfi« .

28 Avril 2016 – La Caldera (Chili)

Sur la route, dans le désert, 8h le même paysage, de la brume, il fait froid… Une camionette passe. Manuel, un homme plein de vie et d’énergie nous embarque dans sa camionette remplie de citrons & de légumes. Rires, anectotes, le trajet et les paysages défilents à toute vitesse.

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Arrivée à la Caldera, nous voilà acueillis dans sa famille. Dès le lendemain matin, c’est sur le marché que nous nous retrouvons.. « 1500 pesos le kilo de citron », Pierrick a le sens du commerce. Ce sont 2 jours extraordinaires que nous passons avec cette famille chilienne, à manger du poissons frais et délicieux, à arpenter les rues avec « le roi du citron », à leur faire découvrir des spécialités de France.

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Baignade à la Caldera, avant de partir pour le grand Nord du Chili 🙂

25 Avril 2016 – Punto Choros & Caleta Chanaral (Chili)

Après l’épisode surf, nous prenons la route direction Punto Choros & Caleta Chanaral, petits ports au bord de l’océan pacifique, pour observer la faune et la flore que réserve cet océan.
Un pays très exposé aux risques naturels    

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Le désert du Chili, nous y voilà! Ah non, les chiliens nous préviennent qu’ici, c’est le désert « vert » 🙂

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Hors saison, les excursions en bateau se font rares. De fils en aiguille, nous partons donc en bateau avec des scientifiques (français!) afin d’étudier le chant des baleines. Plein d’espoir, nous guettons l’océan.. Pas de chance, aucune baleines ni dauphins en vue… Les otaries sont quant à elles par centaines sur les îles. Les loutres, les pélicans, les albatros (plus grands oiseaux de mer), la faune est quand même exceptionnelle !!

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25 Avril 2016 – La Serena (Chili)

Après ces quasi deux semaines sans vélo, il est temps de reprendre la route, à partir de la Serena, ville au bord de l’océan pacifique. En cherchant un campement pour la nuit, Erica sort de son petit resto en bord de plage et nous invite à manger, et dormir chez elle. De fils en aiguille, nous sympathisons avec son fils, les amis de son fils… Et nous voila pour 3 jours à la Serena, à faire du surf avec Caro & Lester, des passionnés… Au lever comme au coucher de soleil, c’est un vrai régale de surfer la vague (bon ok y’a encore du boulot). Encore une rencontre et aventure incroyable !

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La vallée de l’Elqui, incroyable oasis entre des montagnes très arides, serait le centre énergétique de la planète et même le point d’atterrissage d’ovnis ! Son climat privilégié et ses terres fertiles permettent la culture de la vigne qui produit le fameux pisco.

 

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Observatoire de la Silla, 2400 mètres

20 Avril 2016 – Valparaiso (Chili)

Petite halte à Valparaiso, grande baie bordée de 45 collines et de ses maisons colorées. Des vieux funiculaires permettent de grimper sur les collines, des peintures et fresques décorent les murs. Nous flânons dans cette ville étonnante, inventive et bohème et direction l’océan pacifique !

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14 Avril 2016 – Melipilla

Pompiers Sans Frontières est une association de solidarité internationale, intervenant dans le monde entier, dans le domaine de l’urgence, la réhabilitation et le développement.
L’association intervient sur les crises humanitaires provoquées par des catastrophes naturelles ou des conflits armés. La mobilisation des moyens humains et matériels adaptés permet de porter secours et assistance aux populations affectées.
L’association travaille depuis de nombreuses années avec les pays d’Amérique du Sud suite à des catastrophes naturelles qui ont eu lieu, et sur des programmes de développement (Pérou, Bolivie, Chili, Colombie etc.). Actuellement, l’association développe un projet dans la commune de Melipilla, proche de Santiago.

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Le projet se concentre sur un appui matériel et de formation en faveur d’une brigade de pompiers de Melipilla. Une brigade est un regroupement de pompiers voulant porter secours à sa population. Une brigade devient une caserne lorsqu’elle compte pour effectif 15 pompiers formés et opérationnels. A ce jour, la brigade s’autofinance à 100% afin de construire le bâtiment de la caserne et d’équiper les pompiers en tenue d’intervention.

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Nous avons rencontré les représentants du corps des pompiers de Melipilla, qui compte à ce jour 5 casernes et 2 brigades en formation. Nous avons également effectué des discussions et réunions sur la thématique feux de forêts, qui est la principale problématique du secteur d’intervention de Melipilla.

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Cette première mission d’évaluation à permis à l’association de créer un contact avec les bénéficiaires du projet, de reconnaître le secteur d’intervention et d’évaluer les besoins de cette brigade.

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Merci à Gonzalo, notre correspondant chilien, qui nous a accueillis chez sa famille, habitant à 2 pas de la brigade. Enrique & Cecilia nous ont chouchouté durant une semaine, des chiliens une fois de plus d’une générosité débordante !

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Lors de la visite de la caserne de Pomaire, nous avons découvert la spécialité du secteur, qui est la poterie en grès. Nous repartons les sacoches un peu (beaucoup) plus lourdes de cadeaux, notamment de petit cochon à 3 pattes… Oui oui 3 pattes. C’est un cochon qui porte chance, et qui selon eux, permet d’avoir 5 enfants.. Nous repartons avec 4 cochons, ce qui fait 4 fois 5 égale 20… Oui 20 enfants, il va falloir acheter d’autres vélos !

10 Avril 2016 – Santiago (Chili)

Quel changement brutal de paysages et d’environnement… Nous sommes rapidement plongés dans l’ambiance citadine de cette ville qui regorge de 6 millions d’habitants, située entre la cordillère des Andes et la cordillère de la Costa.
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Nous sommes accueillis par la « septima compania de bomberos » de Santiago, caserne franco-chilienne. De la création du corps des pompiers de Santiago à aujourd’hui, les pompiers nous racontent de façon passionnée l’histoire de la caserne. Les pompiers au Chili sont très attachés à l’histoire des pompiers du pays, de leurs ancêtres qui ont fait sortir de terre leur caserne et qui ont construit le système de secours chilien, actuellement seulement constitué de bénévoles. Il est marrant d’entendre régulièrement les pompiers dire « même si nous avions le choix, nous choisirions de ne pas être rémunérés, sinon tout serait différent, les pompiers ne travailleraient plus avec passion comme nous le faisons aujourd’hui. »

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Il y a dans chaque caserne une salle ou se tiennent les réunions, salle décorée de drapeaux, de tableaux, de photos des fondateurs de la caserne etc. C’est ici que sont élus chaque année les officiers, par l’ensemble des pompiers de la caserne. Les officiers (capitaine, commandant, directeur, trésorier) sont de ce fait généralement bien appréciés par l’effectif de la caserne.
Nous avons eu la chance de sortir sur quelques interventions avec eux, afin de voir leurs techniques de travail et le type d’intervention auquel les pompiers sont confrontés. Le corps des pompiers de Santiago compte 22 casernes, chacune d’entre elles a une ou deux spécialités. Par exemple, la caserne ou nous logions est spécialisée dans les échelles et le secours routiers.
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Nous avons également visité la « Pompe France », qui est une caserne française, qui a été fondée à l’époque par des Français. Bien évidemment, il n’y a plus de Français aujourd’hui, seulement quelques uns sont de descendance française. Mais il est marrant de voir que les pompiers de cette caserne portent les uniformes Français (uniforme des pompiers de Paris) avec le même système de grade que chez nous. Les ordres sur intervention sont également donnés en Français. Tous les équipements sont identifiés par les couleurs de la France et les véhicules portent un drapeau Français !
Quelques visites de la ville, du temps passé à la caserne, et nous filons direction Melipilla, afin de travailler sur un projet de l’association Pompiers Sans Frontières.